Mon pierrot lunaire
31/12/2020

C'est au son du marteau piqueur que résonne mon coeur,
martelé par la froideur et la noirceur,
et l'écho de tes propos ne me laissant aucun repos.
Ai-je eu trop d'audace pour mériter à ce point la disgrâce,
et la lame tranchante de ces coups de couteaux,
qui ruinent mes os ma peau.
Ta bouche est un lance flamme qui asphyxie mon âme,
ce blâme mon tendre drame,
mais je n'ai aucun regrets d'avoir oser m'abandonner, aux vertiges de cet amour pour avoir eu le prestige, de vivre la passion
D'être tombée ivre à oublier mon nom.
Pour lui
il aura fait refleurir le printemps,
délicieux élixir
en mon coeur ce que tu n'auras su faire en dix ans.
Lui ce Pierrot lunaire qui m'aura donné de quitter terre,
d'embrasser une autre atmosphère.
De quitter ma chrysalide de sauter avec foi dans le vide,
pour enfin devenir cette ingénue de la plume.
Griffonnant à coeur et à corps perdu et me libérer de cette enclume.
Qui me ligotais au néant et à l'absolu désespoir,
de finir le coeur en papier mâché.
J'aurais voulu que l'on m'accorde un décret,
pour l'aimer maintenant et encore sans devoir renoncer.
À ce qui n'aura été qu'un rêve,
l'aimer sans trêve,
offrait à mes jours à mes nuits,
un goût d'infini paradis.
Nella